Oeko-Tex quelques explications sur le standard ...
Le Label Oeko-Tex
C'est au travers de nos dernières rencontres, notamment sur les marchés de Noël, que l'idée d'approfondir un peu les explications sur le label OEKO-TEX® est apparue indispensable. Certes nous avions abordé, au travers de l'article sur OEKO-TEX®, la démarche qualité visant à établir une norme sévère ; gage de qualité et de sécurité. Toutefois, certaines précisions méritaient d'être apportées.
Les normes de contrôles OEKO-TEX® imposent par conséquent une attitude éco-responsable aux producteurs qui rechercheraient à acquérir cette certification. C'est tout l'esprit gagnant-gagnant d'une telle démarche visant à apporter nombre de garanties aux consommateurs. Faudrait-il donc ne voir que le fruit du hasard dans le fait que 93% des entreprises certifiées soumettent volontairement leurs produits aux classes les plus strictes (I & II) ? Certes non.
Par conséquent, quatre classes de produits sont différenciées.
Classe de produits I
Articles textiles pour bébés et enfants jusqu'à leurs 3 ans révolus (vêtements, jouets, draps, articles en éponge, etc.)
Classe de produits II
Textiles près de la peau (sous-vêtements, draps, T-Shirts etc.)
Classe de produits III
textiles portés loin de la peau (vestes, manteaux etc.)
Classe de produits IV
matériaux d'ameublement (rideaux, nappes, revêtements de meubles rembourrés etc.)
Ingestion
C’est surtout dans les articles pour bébés que l’ingestion de substances chimiques toxiques joue un rôle important. Elle sera simulée par des tests effectués avec de la salive artificielle.
Absorption par la peau
À l’aide d’une solution de sueur artificielle, on vérifie dans quelle mesure les substances présentes dans le textile se dissolvent dans la sueur.
Inhalation de substances nocives
Les laboratoires de contrôle OEKO- TEX® tiennent compte de la possibilité d’absorption de substances potentiellement toxiques dans l’atmosphère par des mesures d’odeurs et d’émissions.
Certains paramètres de tests s’appuient sur le principe de précaution pour protéger la santé du consommateur. Ainsi, ils garantissent un niveau de sécurité bien supérieur à celui fixé par les dispositions légales.
En résumé, (le détail est accessible par ce lien), quelques points importants du référentiel de contrôle :
• Arylamines interdites (MAK) dans des colorants azoïques spécifiques • autres colorants cancérigènes et allergisants • formaldéhyde • pesticides • les chlorophénols, les phtalates, PFOS, APFO • résidus d’agents tensioactifs ou mouillants • composés aromatiques chlorés • métaux lourds extractibles et métaux lourds dans les échantillons minéralisés hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) • résidus de solvants • valeur pH • solidité des couleurs • dégagement d’odeurs • composés d’étain organiques émissions de composants volatils • Les biocides et les équipements ignifuges sont règlementés séparément
Les normes de contrôles OEKO-TEX® imposent par conséquent une attitude éco-responsable aux producteurs qui rechercheraient à acquérir cette certification. C'est tout l'esprit gagnant-gagnant d'une telle démarche visant à apporter nombre de garanties aux consommateurs. Faudrait-il donc ne voir que le fruit du hasard dans le fait que 93% des entreprises certifiées soumettent volontairement leurs produits aux classes les plus strictes (I & II) ? Certes non.
Le certifcat
Le certificat OEKO-TEX® documente que les articles qui y sont mentionnés ont passé avec succès les contrôles de l’OEKO- TEX® Standard 100 et répondent aux exigences d’une classe de produits commune. Ce n’est qu’après avoir reçu le certificat, et seulement avec un numéro de licence combiné aux données de l’institut de contrôle, que l’apposition du label OEKO-TEX® sur les articles contrôlés est autorisée. Le numéro de rapport d’essai sert à prouver l’existence du dernier test réalisé (Sur le logo ci-dessus, fixé à zéro car c'est un spécimen).Conditions de certification d'un produit
La condition requise pour la certification de produit textiles conformément à l'OEKO-TEX® Standard 100 est que l'ensemble des composants d'un article correspondent sans exception aux critères requis – outre la partie extérieure donc par exemple également les fils à coudre, les triplures, les impressions etc. ainsi que les accessoires non-textiles comme les boutons, les fermetures éclaire, les rivets etc.Les différentes classes
Les contrôles sur les substances nocives OEKO-TEX® dépendent toujours de l'utilisation effective du textile. Plus le contact du textile avec la peau est intense, plus les exigences en termes d'écologie humaine sont strictes.Par conséquent, quatre classes de produits sont différenciées.
Classe de produits I
Articles textiles pour bébés et enfants jusqu'à leurs 3 ans révolus (vêtements, jouets, draps, articles en éponge, etc.)
Classe de produits II
Textiles près de la peau (sous-vêtements, draps, T-Shirts etc.)
Classe de produits III
textiles portés loin de la peau (vestes, manteaux etc.)
Classe de produits IV
matériaux d'ameublement (rideaux, nappes, revêtements de meubles rembourrés etc.)
Méthodes de contrôles
La méthode de contrôle d’OEKO- TEX® est basée entre autres sur des tests de simulation qui prennent en considération les modes de pénétration possibles des produits chimiques dans le corps :Ingestion
C’est surtout dans les articles pour bébés que l’ingestion de substances chimiques toxiques joue un rôle important. Elle sera simulée par des tests effectués avec de la salive artificielle.
Absorption par la peau
À l’aide d’une solution de sueur artificielle, on vérifie dans quelle mesure les substances présentes dans le textile se dissolvent dans la sueur.
Inhalation de substances nocives
Les laboratoires de contrôle OEKO- TEX® tiennent compte de la possibilité d’absorption de substances potentiellement toxiques dans l’atmosphère par des mesures d’odeurs et d’émissions.
Paramètres contrôlés
Celui-ci contient plus de 100 paramètres de contrôle sur lesquels s’engagent tous les instituts de contrôle habilités OEKO-TEX®. Le but recherché est d’exclure non seulement les substances interdites par la loi ou la réglementation, mais aussi de rechercher d’autres substances scientifiquement classées comme préoccupantes pour la santé.Certains paramètres de tests s’appuient sur le principe de précaution pour protéger la santé du consommateur. Ainsi, ils garantissent un niveau de sécurité bien supérieur à celui fixé par les dispositions légales.
En résumé, (le détail est accessible par ce lien), quelques points importants du référentiel de contrôle :
• Arylamines interdites (MAK) dans des colorants azoïques spécifiques • autres colorants cancérigènes et allergisants • formaldéhyde • pesticides • les chlorophénols, les phtalates, PFOS, APFO • résidus d’agents tensioactifs ou mouillants • composés aromatiques chlorés • métaux lourds extractibles et métaux lourds dans les échantillons minéralisés hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) • résidus de solvants • valeur pH • solidité des couleurs • dégagement d’odeurs • composés d’étain organiques émissions de composants volatils • Les biocides et les équipements ignifuges sont règlementés séparément
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