lundi 3 février 2014

Nasa : Le réchauffement climatique se confirme

Alerte Planète

La NASA confirme...

Depuis 1880, date à laquelle les mesures ont débuté aux USA, les dix années les plus chaudes ont toutes eu lieu depuis 2000.
L'année 2013 apparaît comme l'une des plus chaudes de ces quinze dernières années avec 2006 et 2009. La température moyenne en 2013 était de 14,6°C. Elle s'avère plus chaude de 0,6°C que les relevés l'indiquaient au milieu du 20e siècle, et de 0,8°C qu'en 1880. Et ce ne sont là que des moyennes à l'échelle d'une planète. Les tendances pouvant être nettement plus accentuées à l'échelle d'un continent, avec des conséquences parfois dramatiques (élévation du niveau des mers, sécheresse, inondations...).

Fluctuations

Les scientifiques soulignent que les conditions météorologiques peuvent toujours causer des fluctuations des températures moyennes d'une année à l'autre. Mais l'augmentation continue des niveaux de gaz à effet de serre dans l'atmosphère terrestre influencent cette évolution sur le long terme. Les résultats d'analyses de la prochaine décennie montreront que la tendance déjà constatée se confirme. Si rien ne s'améliore bien entendu.
Ainsi, la partie continentale des USA aura-t-elle connu en 2013 la 42ème année consécutive d'augmentation des températures(Source NASA).

La méthode

La NASA s'appuie sur la collecte de données de plus de 1000 stations à travers le monde, des satellites d'observation et de logiciels permettant d'analyser très finement ces dernières en tenant compte de paramètres locaux à des villes de taille importante. Ces données sont alors recoupées avec les analyses faites par d'autres organismes qui travaillent avec des méthodes légèrement différentes. Ceci permet alors d'observer si la tendance reste cohérente au travers des différents modèles utilisés. Ce qui, malheureusement s'avère être le cas depuis une quinzaine d'années.

Les coupables

Le coupable principal est le dioxyde de carbone, aussi appelé Co2. Un gaz à effet de serre qui emprisonne la chaleur et joue un rôle majeur dans le contrôle des changements du climat de la Terre. S'il se produit naturellement (volcans, incendies, respiration animale), il est également émis par la combustion de combustibles fossiles comme le charbon et le pétrole. Poussé par l'augmentation des émissions d'origine humaine, le niveau de dioxyde de carbone dans l'atmosphère de la Terre est actuellement plus élevé qu'au cours des 800.000 dernières années.
Le discours qui consiste à tenter de faire croire aux populations que l'activité humaine ne serait pour rien dans cette tendance relève de la sottise.
Si le constat est déjà alarmant en soi, les décennies à venir pourraient s'avérer être bien pire. Ainsi, à fin de l'année 2008, le World Energy Council (WEC) estime à près de 826 Gt les réserves mondiales de charbon. Ce qui représente environ 120 années de production au rythme actuel d'extraction. Beaucoup plus que le pétrole (40 ans) ou que le gaz naturel (65 ans).
Cinq pays concentrent à eux seuls 78 % des réserves mondiales : les États-Unis (28,9 %), la Fédération de Russie (19 %), la Chine (13,9 %), l'Australie (9,2 %) et l'Inde (7,1 %). Les quelques 60 autres pays en représentent en tout 22 %, dont l'Europe, 6 %, l'Afrique, 3,9 %, l'Ukraine, le Kazakhstan et l'Afrique du Sud 3,5 à 4 % chacun. Près des trois quarts des réserves se concentrent donc dans l'hémisphère Nord. Hormis le fait que cela risque de poser quelques problèmes d'ordre géopolitique, il se trouve, d'après la Banque Mondial, que les émissions de Co2 se concentrent aussi dans cette partie du monde. Avec l'émergence de certains pays, l'accroissement de la population mondiale, le développement industriel de certains pays : la demande explose. Le charbon représente ainsi 40% de la production électrique mondiale et cette proportion ne fait qu'augmenter. Les objectifs du millénaire des Nations-Unies ne sont déjà plus qu'un vieux rêve à la saveur amère.

Le tout charbon

Le Co2 issu des énergies fossiles représente 82% des émissions humaines se répartissant de la sorte :
• 33% pour la production d’électricité,
• 25% pour l'industrie
• 24% pour les transports (24%).
La consommation de charbon a plus que doublé en 30 ans et devrait continuer à augmenter de 1,8% par an et passer de 2 772 millions de tep à 4 441 M tep en 2030 (+30%). 75% de la production mondiale de charbon sont transformés en électricité dans des centrales thermiques pour 500 g. environ par kW/h d’électricité.
Le charbon est disponible et incontournable mais sa combustion émet 35% gaz carbonique de plus que le pétrole, 72% de plus que le gaz naturel...
Fabriquer un carburant liquide à partir du charbon ne relève pas de l'utopie (Cf. procédé Fischer-Tropsch). Les carburants liquides fabriqués à partir du charbon sont étudiés depuis un siècle. Avant le début de la seconde guerre mondiale, les sociétés General Motors, DuPont et IG Farben collaborèrent à la mise au point de ce dernier, en plein avènement du régime nazi. Les allemands l'utilisèrent d'ailleurs pour leurs camions ou leur chasseurs-bombardiers Stuka. Plus récemment, les Etats-Unis, lançaient un programme pour remplacer une partie du kérosène de leurs bombardiers furtifs B2. En 2008, Airbus Industries faisait voler un A380 avec 40% de carburant synthétique mélangé à du kérosène. En Europe, Renault, Daimler et Volkswagen se sont associés avec des pétroliers (ASFE) pour développer un type de carburant (CTL) qui pourrait faire rouler nos voitures sans transformation.
Même si certains de ces projets ont été ; crise oblige ; mis en stand-by, ils reprendront pour assurer à la fois le remplacement à moindre coût du pétrole et l'indépendance énergétique des pays riches de l'hémisphère Nord.
Le charbon a donc de beaux jours devant lui et les paris pourraient être pris sur son avancée plus rapide que le développement de batteries performantes pour l'automobile. Puisqu'après tout à quoi bon développer dans "l'urgence" lorsque cette notion peut être relativisée... Et pourquoi scierait-on la branche sur laquelle on est assis lorsqu'on a investi des sommes colossales dans le développement de moteurs plus propres, plus performants et moins gourmands soutenu en partie par des subventions publiques?

Une petite animation...

Qui commence à être suffisamment parlante a été mise en ligne ces jours derniers par la NASA. Elle permet de prendre conscience plus facilement des phénomènes qui peuvent se produire à l'échelle d'un continent ou d'une partie de ce dernier.
La NASA met en ligne d'autres animations ainsi qu'un programme, "Eyes on the Earth", vous permettant de visualiser de façon plus interactive un certain nombre d'informations collectées par les satellites de surveillance.
A regarder en famille, certaines images sont impressionnantes. Mais elles permettent aussi de voir à quel point cette Terre peut-être belle, et que vue de l'espace on a encore plus l'impression qu'elle est vivante.


Aucun commentaire: